Adama Sow

Pour créer, il faut être amoureux de la terre

Adama Sow a exposé ses œuvres pour la première fois en 1989 au Musée historique de Gorée. Il a ensuite voulu découvrir d’autres horizons et s’est immergé dans l’univers de la porcelaine en Allemagne, puis au cœur de la faïence en France. C’est en découvrant l’atelier de Jean-Luc Demolliens à Bourgoin (maître de stage à Art Sud), qu’il noue des contacts avec Claude Berlie-Caillat. Il accepte aussitôt la proposition de résidence à Saint-Joseph, heureux de pouvoir explorer d’autres territoires et d’approcher une matière qui lui est jusqu’alors totalement inconnue, le basalte.

Si on l’interroge sur ses affinités quant aux différentes étapes liées au travail de la céramique, Adama refuse de faire un choix.

J’aime toutes les étapes. En Europe, on distingue trop les spécialités, tournage, modelage, etc. Ce que j’aime dans les interventions que je fais comme ici, chez Art Sud, c’est justement qu’elles touchent à tous les domaines de la céramique.

Au fait, en hébreu, “adama” signifie “terre”. Hasard ou destin, allez savoir…

La résidence d’Adama Sow a pris fin en janvier 2001, avec une exposition de ses œuvres créées au centre des Arts du Feu.